
ESSAIS EN LABORATOIRE
En complément des autres services, nous pouvons également prélever des échantillon de sol pour effectuer divers essais en laboratoire comme:
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Essais au bleu de méthylène
L’essai au bleu de méthylène, également appelé « essai au bleu », est un essai utilisé en géotechnique pour déterminer la propreté d'un sable, d'un granulat et plus généralement d’un sol, et les différents types d'argiles qu'il contient. Le bleu de méthylène est en effet absorbé préférentiellement par les argiles du type montmorillonites (argiles gonflantes) et les matières organiques. Les autres argiles (Illites et Kaolinites) sont peu sensibles au bleu.
L'essai consiste à mesurer la quantité de colorant (bleu de méthylène) fixée par 100 g de la fraction granulaire analysée.
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Limites d'Atterberg et indice de plasticité
En géotechnique, les limites d’Atterberg définissent un indicateur qualifiant la plasticité d’un sol.
L'indice de plasticité correspond à l'écart entre la limite de liquidité et la limite de plasticité. Pour toutes les teneurs en eau comprises entre ces deux bornes, le matériau sera dans un état plastique. Plus l'écart est grand, plus la plasticité du sol est élevée.
Pour la fraction fine (graviers exclus), la cohésion tient à la présence d'eau : parfaitement sec, le matériau serait cohérent. Au-dessus d'une certaine teneur (limite de plasticité), on peut le pétrir en forme de boudin, de boulette ou de fil. Pour une teneur plus forte (limite de liquidité), il forme un liquide, visqueux, qui ne conserve pas la forme qu'on lui a donnée. La détermination, soigneusement normalisée, de ces deux teneurs caractéristiques appelées limites d'Atterberg, est un élément important d'identification, et permet déjà de prévoir certaines propriétés.
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Analyse granulométrique
L’analyse granulométrique est la mesure de la taille des particules solides primaires provenant du sol et des sédiments. Les différentes tailles de particules sont déterminées soit par leur capacité à passer à travers différents tamis à mailles, soit par leur taux de sédimentation dans l’eau. Les tailles sont généralement représentées par les poids relatifs des particules dans les classes indiquées. Les limites de ces classes diffèrent selon les divers systèmes de classification couramment utilisés.
La distribution de la taille des particules est l’une des caractéristiques les plus stables du sol ou des sédiments, et constitue un facteur de contrôle important pour des caractéristiques telles que :
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la porosité ;
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la perméabilité ;
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la capacité de rétention d’eau ;
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le potentiel de lixiviation ;
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les stocks de nutriments échangeables ;
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l’échange cationique ;
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le comportement de désintégration ;
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la sensibilité au vent et au transport par eau ;
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le comportement mécanique et géotechnique du sol.
L'analyse est possible par 2 méthodes: le tamisage (pour les plus grosses particules) ou la sédimentométrie (plus les fines)
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Essais oedométrique
Les essais œdométriques permettent de simuler le tassement et le drainage unidimensionnel des sols grâce à l'application d'une charge verticale constante. A cette fin, un échantillon de sol non remanié est placé dans une boîte aux parois extrêmement rigides, pour que les déformations latérales soient négligeables.
L’essai œdométrique vise à simuler les conditions de chargement d’un sol in situ pour déterminer ses caractéristiques de compressibilité et de consolidation. Il permet de mesurer :
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Le tassement du sol sous différentes charges
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La vitesse de consolidation
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Les paramètres de compressibilité du sol
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Essais Proctor
Un essai Proctor est un test de laboratoire qui permet de déterminer la teneur en humidité optimale à laquelle un sol peut être compacté pour atteindre la densité maximale.
Lors de la construction d'un stock de terre (un remblai), l'objectif va être de compacter le sol afin à la fois de stocker un maximum de matériau dans le volume donné, et aussi d'augmenter la stabilité du remblai pour éviter les phénomènes de glissement. L'essai Proctor permet de connaître la densité maximale possible d'un matériau, et sa teneur en eau nécessaire pour aboutir à cette densité.
En remblai, si le matériau est trop sec, il faudra alors l'humidifier (le plus souvent à l'aide d'une sous-soleuse et d'un malaxeur). S'il est trop humide, il faudra l'aérer jusqu'à obtenir la teneur en eau OPN. Une fois la teneur en eau optimale atteinte, le compacteur roule sur le matériau, jusqu'à atteindre la compacité maximum.